Communiqué du 4 mars 2003: Opération «CODE BLANC» – Affichons notre couleur en solidarité contre la guerre!

Montréal, le 4 mars 2003 – Le Collectif Échec à la Guerre invite la population à afficher sa couleur, à surveiller sa campagne OPÉRATION « CODE BLANC » et à se procurer un ruban blanc, symbole de paix. De plus, il exige du Gouvernement canadien qu’il fasse prévaloir les règles de la démocratie parlementaire sur toute autre considération.

Les codes de niveau d’alerte (jaune, orange, rouge, etc.) annoncés avec éclat par le gouvernement des États-Unis entretiennent la paranoïa et le soutien à leur guerre contre l’Irak. Le Collectif réaffirme, en créant le CODE BLANC, que des gestes citoyens peuvent faire reculer la logique guerrière. Le Collectif Échec à la guerre lance l’OPÉRATION « CODE BLANC », pour signifier:

  • que l’on ne saurait instaurer la sécurité par des guerres d’agression comme  celle qui se prépare contre l’Irak;
  • qu’un autre code de couleur peut représenter la sécurité à laquelle aspirent  tous les hommes et toutes les femmes de la Terre : le code BLANC, symbolisant la paix – assortie d’une plus grande justice !

Le Collectif exige qu’un débat sérieux ait lieu au Parlement canadien concernant cette guerre et toute participation canadienne. Il exige aussi qu’un vote libre soit tenu au terme de ce débat, d’application obligatoire.

Il demande à tous les membres du Parlement de se prononcer haut et fort contre cette guerre, de la dénoncer publiquement et de refuser que le Canada y participe de quelque façon que ce soit, directe ou indirecte.

Même si les politiciens sont encore loin d’en tenir pleinement compte, l’action citoyenne internationale contre la guerre porte fruit. Au parlement britannique, Tony Blair a été malmené par un grand nombre de députés de son propre parti. Le gouvernement turc, très largement majoritaire, n’a pas réussi à obtenir la majorité absolue requise pour autoriser le débarquement sur son sol des troupes étasuniennes. Au Canada, le Premier Ministre s’est démarqué de l’objectif de « changement de régime » de l’administration Bush. La mobilisation des peuples peut faire reculer la logique de guerre.