Conférence du 4 octobre 2012: La responsabilité de protéger : de quoi s’agit-il vraiment ? Le cas de la Syrie

INVITATION à la conférence: La responsabilité de protéger : de quoi s’agit-il vraiment ? Le cas de la Syrie

Conférence publique avec Rachad Antonius,
professeur de sociologie à l’UQÀM
Quand : jeudi le 4 octobre, à 19 h

: à la Maison Bellarmin
25, rue Jarry Ouest (métro de Castelnau ou Jarry)

À l’occasion du lancement du plus récent fascicule du Collectif Échec à la guerre sur la responsabilité de protéger, vous êtes cordialement invités à la conférence “La responsabilité de protéger : de quoi s’agit-il vraiment ? Le cas de la Syrie”. La conférence sera l’occasion de discuter ensemble de la responsabilité de protéger, de son usage et de ses abus, en particulier quant à la Syrie.

Rachad Antonius présentera la Syrie comme étude de cas, puisqu’une lutte véritable pour la démocratie y est instrumentalisée par des intérêts divers, internationaux et locaux, et a donné lieu à un conflit inextricable.

Plusieurs questions s’enchevêtrent :

  • ce que l’on peut dire des faits sur le terrain (nature du régime syrien et comment l’Occident s’en est accommodé dans sa “guerre au terrorisme”; nature des oppositions, en particulier des oppositions armées; ingérences extérieures; etc.);
  • représentations médiatiques dans la grande presse internationale et distorsion des faits ;
  • appels à l’intervention armée ; etc.

M. Antonius proposera un réflexion sur la question, compte tenu des nombreux points d’interrogation sur ce qui se passe réellement sur le terrain.

Professeur de sociologie à l’Université du Québec à Montréal, Rachad Antonius a une formation en sociologie et en mathématiques. Il est directeur adjoint de la Chaire de recherche en immigration, ethnicité et citoyenneté de l’UQAM. Ses publications les plus récentes portent notamment sur les conflits politiques au Proche-Orient et sur les révoltes arabes. Il a travaillé avec des ONGs de développement dans le monde arabe et a été consultant pour l’ONU, l’UNICEF, et d’autres agences internationales ou canadiennes. Il est souvent invité à commenter l’actualité locale ou internationale dans les médias écrits ou électroniques, et il est actif comme personne-ressource dans les milieux de la solidarité.