L’infolettre no 18, novembre-décembre 2024
Non, nous ne croyons pas au Père Noël. Alors, pour la Palestine, pour l’Ukraine et pour les quelque 50 autres conflits qui font maintenant rage dans le monde, le cadeau de la paix ne viendra assurément pas de là. De plus, l’arrivée de Donald Trump au pouvoir et les gens dont il s’entoure ont de quoi nous inquiéter dans le contexte d’une situation mondiale qui ne cesse de se détériorer et de conflits qui s’enveniment.
Par contre, comme l’activité d’Amnistie Internationale le démontre, la pression populaire peut faire en sorte que des centaines de personnes, année après année, soient libérées. Ça semble un peu plus ardu de libérer des peuples entiers, mais c’est le pari que nous faisons en restant, pour notre part, mobilisés : voir la paix revenir, permettre ainsi aux peuples affligés de pouvoir vivre dans la dignité eux aussi.
Voilà pourquoi nous persistons à vous alimenter en informations pour que vous puissiez continuer d’agir en toute connaissance et conscience. Encore en tête de notre liste, pour ce plus récent numéro, la Palestine et la région du Proche-Orient, où l’inimaginable horreur du génocide se poursuit.
Un cinéaste israélien, entre autres, nous expliquera, en entrevue vidéo, comment Israël ne veut pas de la paix, parce que celle-ci menacerait son existence même. Puis nous présentons un témoignage de l’intérieur. La suite consiste en: réflexions sur notre perte d’humanité; complicité de nos gouvernements; assassinats politiques devenus monnaie courante; et démonstration de ce que la vérité sur les infractions répétées d’Israël au droit international est censurée de bien des façons. Un texte portant sur les attaques visant des travailleurs humanitaires présents sur place clôt cette rubrique.
Le Liban est tristement invité dans le conflit, une fois de plus. Nous offrons témoignages et analyse de la propagande israélienne assidûment répétée, de façon servile, par Washington.
L’Ukraine n’est pas loin sur la scène de l’absurdité guerrière. Aurait-on dû négocier alors qu’il était possible d’éviter le gâchis actuel ?
Le péril nucléaire, ravivé par la guerre en Ukraine, ne fait que grandir, à voir Israël et l’Iran s’affronter, ces temps-ci. Et puis. Qui, pensez-vous, aurait mérité de recevoir le Prix Nobel de la Paix, cette année? Le débat n’est jamais clos.
En Indo-Pacifique, en Haïti, la sécurité des peuples n’est pas prise en compte.
Heureusement, dans le mouvement pour la paix, l’espoir et de belles initiatives se donnent la main. Ainsi, vous pourrez lire une troublante réflexion que nous livre Riccardo Petrella sur la guerre, l’écologie et le non-respect des règles élémentaires de justice par les dominants.
2024 va bientôt se clore. 2025 va immédiatement et vigoureusement saisir le témoin. Il y a quelques jours, Francesca Alabanese (dont vous pourrez lire un résumé de son intervention à Montréal) nous visitait. Avec clarté, elle nous invite et elle enjoint le pays entier à avancer de manière ferme et résolue vers une paix effective. Ainsi, plus motivé.es que jamais, avançons vers l’année neuve !
N’oubliez pas la Cérémonie alternative du Jour du souvenir samedi à 14h00 (voir calendrier).
Le comité infolettre, Jean Baillargeon, Jacques Grenier, Raymond Legault et Dominique Peschard
N’hésitez pas à nous écrire à infolettre@echecalaguerre.org.
N.B. Les infolettres du Collectif sont disponibles sur le site du Collectif.