Lancement de la 10e campagne du coquelicot blanc et communiqué : « 10 ans d’actions contre la guerre et le militarisme. L’urgence du désarmement nucléaire »

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Communiqué

Lancement de la 10e campagne du coquelicot blanc : « 10 ans d’actions contre la guerre et le militarisme. L’urgence du désarmement nucléaire »

Montréal, 21 septembre 2020. En cette Journée internationale de la Paix, le Collectif Échec à la guerre lance sa 10e campagne annuelle du coquelicot blanc, sous le thème « 10 ans d’actions contre la guerre et le militarisme. L’urgence du désarmement nucléaire ».

Le lancement virtuel s’est tenu ce matin, avec rediffusion sur la page Facebook du Collectif Échec à la guerre. Les marraines et les parrains de la campagne, présents à l’événement, ont souligné les faits saillants des campagnes depuis 2011, accompagné par la narration de Clément Schreiber, acteur et metteur en scène. La sculpture Machine de paix, une vision de l’intérieure, soulignant dix ans de luttes et résistances pacifistes, conçue par l’artiste multidisciplinaire Mathieu Parent, a été dévoilée. Alliant bois franc, verre et fils barbelés, elle sera exposée durant toute la campagne au Centre Saint-Pierre, au 1212 rue Panet à Montréal.

Se déroulant du 21 septembre au 11 novembre, la campagne de 2020 s’adaptera aux limitations imposées par la pandémie de la COVID. Il sera encore possible de se procurer le coquelicot blanc dans des points de dépôts et en ligne, mais différentes façons de l’arborer seront également proposées. En plus des habituels outils pour médias sociaux, deux affiches pourront être imprimées chez soi et placées à la fenêtre ou dans d’autres endroits visibles. L’une d’elles, « Je m’affiche contre la guerre et le militarisme » sera modifiable, ce qui permettra d’insérer sa photographie et d’indiquer ses propres raisons de porter le coquelicot blanc.

Différentes raisons, mais un désir commun d’agir contre la guerre et le militarisme, ainsi qu’on le constate par les propos des marraines et des parrains, fidèles à la campagne depuis plusieurs éditions.

« Ayant été la première marraine de campagne du coquelicot blanc, et présente à pratiquement toutes les éditions depuis, j’ai vu la campagne grandir, souligne Geneviève Rochette, comédienne et humoriste. En 2011, je disais que ’ Nous avons le droit de rêver d’un monde où la guerre ne serait pas inévitable, où le bien de l’humanité passerait avant les intérêts économiques des tout-puissants’ et je ne peux que le répéter aujourd’hui. »

« Je peux témoigner de l’horreur des guerres et de leurs conséquences sur les populations civiles souligne Martin Forgues, ex-militaire, journaliste indépendant et auteur (L’Afghanicide). Il y a 75 ans, 75 000 personnes, vaquant à leurs occupations quotidiennes dans les villes d’Hiroshima et de Nagasaki sont mortes sur le coup, 50 000 autres sont mortes dans les semaines suivantes et des dizaines de milliers d’autres par la suite. »

Jacques Goldstyn, alias Boris, auteur et illustrateur (notamment Les Débrouillards), en rajoute « 100 secondes avant la fin du monde! Si cette image, qui permet de mesurer ce qui nous sépare d’une catastrophe nucléaire, ne nous alarme pas, qu’est-ce que ça nous prendra pour réagir? »

« Depuis 2011, les raisons de porter le coquelicot blanc n’ont pas manqué, rappelle Ariane Émond, journaliste indépendante, animatrice et auteure. Que ce soit la participation du Canada aux guerres de domination en Afghanistan, en Libye, en Irak et en Syrie, ou ses dépenses militaires démesurées, et sous de faux prétextes en plus. Cette année, s’il fallait ajouter une raison, je le porterai pour rappeler l’urgence du désarmement nucléaire, en pensant aux victimes civiles d’Hiroshima et Nagasaki.»

« Pour moi, le coquelicot blanc symbolise la mémoire qu’il faut entretenir envers toutes les victimes civiles, incluant celles causées par les dégâts environnementaux des activités du complexe militaro-industriel », insiste Christian Vanasse, auteur, humoriste et membre des Zapartistes.

Depuis 2011, le Collectif incite la population à porter le coquelicot blanc pour commémorer l’ensemble des victimes des guerres, en rappelant que la très grande majorité d’entre elles sont des civils. Le 11 novembre, Jour du Souvenir, le Collectif invitera d’ailleurs la population à exercer ce devoir de mémoire, notamment en en signant une déclaration publique.

Les marraines et les parrains de la campagne se joignent au Collectif Échec à la guerre pour inviter la population à exprimer son refus de la guerre et du militarisme en arborant le coquelicot blanc à la boutonnière, à la fenêtre ou sur leurs écrans.

Pour toute information sur les actions et les outils de la campagne 2020, sur les faits saillants des campagnes depuis 2011, sur la signification du coquelicot blanc et pour en commander, voir le site echecalaguerre.org.

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Pour informations :

Martine Éloy, Collectif Échec à la guerre
514 919-PAIX (7249)
info@echecalaguerre.org

facebook.com/echecalaguerre

Thèmes des 10 campagnes du coquelicot blanc

  • 2020 :   10 ans d’actions contre la guerre et le militarisme. L’urgence du désarmement nucléaire
  • 2019 :   Le réchauffement climatique : une raison de plus de s’opposer au militarisme ambiant
  • 2018 :   Le Canada s’enlise dans la voie militariste de l’OTAN
  • 2017 :   Une politique de défense résolument militariste
  • 2016 :   Non à la participation du Canada à l’escalade qui a cours en Syrie
  • 2015 :   Dénonciation de la participation du Canada aux guerres de domination en Afghanistan, en Libye, en Irak et en Syrie
  • 2014 :   Non à la participation du Canada à une 3è guerre en Irak!
  • 2013 :   L’augmentation vertigineuse des dépenses militaires
  • 2012 :   Refusons les prétextes sécuritaires, démocratiques ou humanitaires pour justifier la guerre
  • 2011 :   Pour le rapatriement des troupes canadiennes et la fin des opérations militaires