
Une histoire tracée sur les toiles de l’injustice
Que les frontières s’effacent que la lumière persiste
l’oppressé résiste l’occupant insiste
Des larmes et des cris sous le poids des blocus
– extrait de Palestina, de Webster (avec 4Say, Qiz7a, Dona Nham, Amel Zaazaa, Mohamed Masmoudi)
Nous pourrions vous parler d’un été chaud. Et nous ne parlerions pas de la météo mais de la situation internationale qui nous ébranle toutes et tous.
Au menu de notre infolettre n° 22 :
Bien sûr, le génocide à Gaza, qui ne s’est pas arrêté alors même que M. Netanyahou et son meilleur allié, M. Trump, tentaient une diversion en attaquant le peuple iranien, cette fois-ci. À preuve les mots d’ordre de tout détruire donnés aux forces militaires à Gaza.
Les sionistes sèment la peur dans des institutions académiques ici-même au Québec et pourtant, c’est plutôt contre les Palestinien·ne·s qu’un député libéral demande à la police d’agir. Ces sionistes utilisent aussi illégalement la philanthropie pour financer leur génocide.
Lueur d’espoir? Le mur du silence commence à craquer et la résistance grandit comme le montrent cette dénonciation que fait l’Irlande du génocide, ou encore les actions entreprises par des organisations, juives elles-mêmes, qui s’opposent à M. Trump, dans son propre pays, pour l’appui qu’il donne au génocide.
Qu’est-ce qui retient tant la communauté internationale de réagir? Le mouvement de solidarité belge CNCD tente de l’expliquer. Pendant qu’ici, une journaliste, un ex-Rapporteur spécial des Nations Unies, et une cinquantaine d’autres personnes – pour la plupart expert·e·s universitaires – signent un texte exigeant des gestes concrets de la part de M. Carney pour stopper le génocide.
L’Ukraine passe souvent sous le radar, mais n’en souffre pas moins. Et les pays occidentaux ne semblent pas voir qu’ils prolongent cette souffrance.
L’Iran, bien malgré elle, est entraînée dans les conflits au Moyen-Orient, par la férocité à tout crin démontrée par Israël, étroitement secondé par les États-Unis. Quelques textes vont nous aider à comprendre les motifs de telles attaques faussement justifiées comme ce fut le cas à l’époque de l’invasion de l’Irak. Riccardo Petrella nous parle de ces événements en les qualifiant de sommet de l’absurdité.
C’est bien clair que la presque totalité d’entre nous passera un meilleur été que tous ces peuples en guerre. Alors faisons le plein d’énergie en nous disant que nous serons plus fort·e·s, plus conscient·e·s de nos capacités d’agir à notre retour de vacances. Bon été à chacun et à chacune d’entre vous! Nous aurons encore « besoin de bras », comme le disait la chanson de l’infolettre n° 21.
Le comité infolettre : Jean Baillargeon, Jacques Grenier, Raymond Legault et Dominique Peschard
N’hésitez pas à nous écrire à infolettre@echecalaguerre.org.
N.B. Les infolettres du Collectif sont disponibles sur le site du Collectif.