Préambule du Collectif Échec à la guerre.
Le 23 janvier 2019, la crise politique au Venezuela s’est encore approfondie avec l’autoproclamation du président de l’Assemblée nationale, Juan Guaido, en tant que président du pays, ce qui a donné lieu à toute une série de tractations internationales au grand jour (et sans doute plus encore, en secret).
Alors que le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Gutteres, appelait à la réduction des tensions au Venezuela et invitait tous les acteurs à s’engager dans la voie d’un dialogue politique crédible et inclusif, les États-Unis, le Canada et des pays d’Amérique latine proches des États-Unis se sont empressés d’appuyer le coup de force. Le président Trump a déclaré que “toutes les options étaient sur la table”, ce qui n’exclut donc pas une intervention militaire (!) alors que le secrétaire d’État , Mike Pompeo, a sommé les pays membres de l’Organisation des États américains de “choisir leur camp”. Cinq pays de l’Europe occidentale – France, Allemagne, Royaume-Uni, Espagne et Portugal – ont lancé un ultimatum : à moins d’élections déclenchées dans un délai de huit jours, ils reconnaitront aussi le président autoproclamé. Le 26 janvier, lors d’une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité de l’ONU convoquée à leur initiative, les États-Unis ont tenté sans succès de faire adopter une déclaration reconnaissant le nouveau président autoproclamé.
Le Collectif Échec à la guerre suivra de près l’évolution de cette situation et tentera d’alimenter ses membres et sympathisant.e.s en informations et analyses pertinentes, en particulier sur le rôle du Canada, à nouveau un allié empressé de l’empire étasunien, cette fois-ci dans la crise vénézuélienne.
Dans un tel contexte, nous trouvons particulièrement important de vous partager des textes qui permettent de mieux comprendre la situation au Venezuela. Notez que les auteurs des textes varient.
Le Collectif Échec à la guerre